C’est l’histoire d’un client qui avait mal au ventre.
Bien sûr, nous avons commencé à travailler sur son assiette. Mais il n’y avait pas grand chose à faire : son alimentation était déjà très soignée et adaptée à ses besoins. Suite aux changements proposés, il n’y avait pas d’amélioration notable, ce qui me déconcertait.
Puis un échange par SMS nous a offert l’occasion de mieux comprendre le phénomène :
« Mal au ventre suite à votre message. A suivre. »
Je réponds : « … nous allons pouvoir reparler de tout cela ensemble et explorer ce mal au ventre qui se manifeste . »
C’est ce que nous avons fait, à l’aide des approches narratives : nous avons questionné ce qui s’est passé dans cette situation entre nous, et nous avons recherché dans son passé les situations similaires pour comprendre les mécanismes du « mal au ventre » chez lui.
Voici le témoignage du client quelque temps après l’exploration :
« Après ce temps, cette traversée avec Gabriella, je n’ai plus mal au ventre et ça c’est chouette. Je mange plus varié, j’ai moins d’à priori alimentaires, moins d’à priori tout court, moins de barrières, et plus confiance en moi. »
Réduire le problème à une manifestation physique aurait été une erreur. L’homme est un ensemble où il est difficile de séparer le physique et le psychique, comme une éponge mouillée où on ne sait pas où finit l’éponge est où commence l’eau…
Naviguer sur les vagues des événements qui se manifestent dans l’accompagnement permet d’agir là où c’est nécessaire, sans s’enfermer dans un protocole ou bien dans une seule méthode. Les approches narratives offrent cette liberté de voguer sur les courants sans perdre le cap et la possibilité d’intervenir au niveau le plus utile sur le moment : physique, émotionnel ou existentiel.
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